Plan Coeur
Etats Généraux vers un Plan Coeur
Le débat était lancé ce jeudi27 septembre 2012à Lille sous le titre
« Les femmes, ces grandes oubliées »
Face aux constatations de l’OMS, la sonnette d’alarme a été tirée par la FédérationFrançaisede Cardiologie qui a lancé un manifeste pour un Plan Cœur. « Avec 400 morts par jour, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité chez les femmes et les plus de 65 ans et la deuxième chez les hommes »
Une mauvaise connaissance des risques, de mauvais déterminants de santé environnementaux, comportementaux (par ex le tabac chez les femmes), des inégalités flagrantes des femmes face à la précarité, face au chômage, le renoncement aux soins (18 % pour les femmes, 12 % chez les hommes) en raison de faibles revenus, voilà ce que les intervenants ont relevé tout au long de la présentation. Ajoutons à cela l’impact de la vie hormonale, la méconnaissance y compris de la part des médecins des spécificités féminines et le tableau est dressé.
Les femmes meurent plus de maladies cardio vasculaire que du cancer.
Répondre à l’urgence face à l’accident cardiovasculaire, améliorer le suivi, la recherche, la réinsertion des malades, organiser la prévention, ont été les thèmes qui ont alimenté un débat, riche de témoignages de patients, d’associations de patients, de professionnels, de médecins généraliste ou spécialiste.
Vaste débat qui fait appel à la participation des citoyens.
Notre région a un lourd passé industriel, c’est une région polluée dont l’impact ne peut être qu’évident sur la santé.
Or, quand on parle prévention, c’est souvent de diagnostic précoce dont il est question : détecter les premiers signes de la maladie.
Pour moi, la santé ce n’est pas le soin fusse t il précoce.
Le but devrait être de ne pas être malade et donc d’éliminer, le plus possible, tout ce qui peut amener à la maladie.
Il nous manque sans aucun doute un outil officiel et indépendant nous permettant de mener des études par exemple sur l’impact des pesticides sur notre santé, sur l’impact de la mauvaise qualité de l’air etc.
Cela nous permettrait ensuite de pouvoir mettre en place de véritables plans d’actions de PREVENTION SANTE, d’éducation à la BONNE santé.
Dois je rappeler que ce n’est pas la santé qui coûte cher mais la maladie !