Tourner le dos à un modèle obsolette, mettre l’imagination en action : voilà la clé du développement du XXIe siècle.

 L’entreprise peut asseoir sa rentabilité en s’inscrivant dans la durabilité, en donnant du sens à une démarche d’amélioration constante.

Dans un monde aux ressources de plus en plus rares, les économiser c’est gagner de l’argent. Investir dans des solutions nouvelles associant économie, écologie et social, c’est rentable !

 Conscientes de ces évidences, les entreprises que j’ai eu l’occasion de rencontrer ont  intégré cette nouvelle manière de penser, de concevoir l’utilisation des bénéfices des entreprises.

Quand environnement et social semblent passer au second plan en période de crise, ce qui est pourtant mortifère, elles avancent semble t il à certains, à contre courant du modèle ambiant.

Or, il faut s’en rendre compte : il n’y a pas une crise mais des crises d’une génération qui se transforme. Ceux qui intègrent cette nécessaire transformation profonde s’inscrivent dans une logique de long terme.

Il faut pour cela se reposer toutes les questions quant aux différents choix, se reposer la question de la ressource (fossile ou non), pour commencer à toucher aux solutions alternatives.

Avancer par petit pas, puis un autre, puis envisager le développement à plus grande échelle puis viser la généralisation est une méthode qui paye.

 Des exemples ? 

–          les méthaniseurs dans les fermes : autre façon de recycler les déchets,

–          une bambouseraie de phyto remédiation pour éliminer les eaux usées : 150 000 euros d’investissement, rentabilisé en 5 ans

–          refaire une toiture en la végétalisant, en y intégrant des panneaux photovoltaïques, des puits de lumière : résultat : production de 200 000 euros d’électricité par an et meilleure qualité de travail des salariés.

–          Investir dans un silo couplé à une presse à buchettes, sans colle ni solvant, permet de recycler les déchets d’une menuiserie, d’utiliser les buchettes pour le chauffage tout en éliminant les risques d’incendie,  les poussières ambiantes et en améliorant les conditions de travail.

 Voilà quelques exemples d’entreprises qui ont pris le train du développement durable.

 Nous n’avons qu’une planète à nous de la préserver.