Une faille dans le discours « commun » N. Sarkozy – A. Merkel

La chancelière allemande Angela Merkel a assuré que l’abandon accéléré de l’énergie nucléaire en Allemagne créerait plus d’emplois qu’il n’en détruirait, alors que les annonces de plans sociaux dans ce secteur se multiplient, le dernier en date venant du français Areva. « Au final, la nouvelle politique énergétique va créer plus d’emplois qu’elle n’en fera perdre », a dit Angela Merkel lors d’une conférence de presse.

Elle a jugé que les suppressions d’emplois récemment annoncées par plusieurs poids lourds du secteur étaient « des décisions d’entreprises » mais qu’elles relevaient « d’évolutions de long terme et non d’une seule cause », en l’occurrence l’abandon du nucléaire. Suite à la catastrophe de Fukushima, le gouvernement allemand a décidé en mars de condamner immédiatement les huit plus vieux réacteurs du pays et de fermer de manière accélérée les neuf restants d’ici 2022.

Bien au contraire, Nicolas Sarkozy défend le tout nucléaire.

Ce tout nucléaire qui nous  mène à des aberrations  comme équiper de chauffage électrique une grande partie des logements neufs, qui nous entraine à doubler les lignes à très haute tension alors qu’une partie de notre production nucléaire part dans les pays voisins….

A quand une grande politique d’abandon du nucléaire ?

Il conviendrait de diminuer nos consommations d’énergie par exemple en aidant à l’isolation des logements, en privilégiant l’indépendance énergétique des logements, en redonnant une impulsion positive à la production de photovoltaïque, en diminuant l’éclairage public la nuit …

Au fur et à mesure de la diminution de nos consommations nous pourrions alors fermer des centrales, véritable épée de Damoclès au dessus de nos têtes.

Les énergies renouvelables sont plus productrices d’emploi que les centrales nucléaires à l’automatisme poussé. Les allemands en ont pris conscience bien avant notre président.

Mais il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut voir……

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